Jean Jullien naît d’une mère architecte et scénographe à Cholet le 14 mars 1983 et grandit à Nantes. N’ayant pas réussi à rentrer aux Beaux-Arts, il suit un BTS en communication visuelle au lycée des métiers Le Paraclet à Quimper, où il est notamment élève de Fañch Le Henaff avant de poursuivre ses études au Central Saint Martins College of Art and Design et au Royal College of Art à Londres, où il vit depuis.
En 2012, Le Voyage à Nantes lui confie l’aménagement de l’œuvre-bar Le Nid située en haut de la tour Bretagne à Nantes. En 2013, après avoir exposé à Londres dans la Kemistry Gallery, il expose dans deux galeries parisiennes sa série Allô ?, pour laquelle il a de très bons retours. En 2015, il expose de nouveau à Paris dans les galeries L’Imprimerie et Colette. Cette même année, Jean Jullien est présenté par M, le magazine du Monde, comme un « illustrateur français renommé sur la scène internationale des arts graphiques ».
En janvier 2015, après l’attentat contre Charlie Hebdo, il s’exprime à travers une illustration représentant un fusil mitrailleur s’opposant à un crayon puis, à la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France, il crée le symbole de Peace for Paris. Cette illustration est une variation du symbole de Peace and love modifiée pour intégrer la Tour Eiffel. L’image s’est rapidement répandue en ligne et a été utilisée dans le monde entier pour des messages de solidarité et de paix contre le terrorisme.
Il propose du 1er juillet au 28 août 2016 une exposition d’affiches (nommée Recyclage.) à Nantes. Une soixantaine d’œuvres sont ainsi disposés sur diverses panneaux et arrêts de bus. Le magazine critique Télérama dit que Jean Jullien « croque d’un regard aigu et tendre notre monde contemporain, […] va à l’essentiel. Quelques traits d’encre au pinceau, des aplats de couleur apposés à la palette graphique, de l’humour, et voilà un coq gaulois affublé d’une étiquette Made in China, la statue de la Liberté accro au téléphone portable, ou une jeune femme s’exerçant sur un vélo d’appartement avec un enfant sur son porte-bagage. »
Il réalise l’affiche du festival Jazz sous les pommiers en 2017. La même année il illustre un article sur les séries télévisées écrit par Cécile Mury pour Télérama. Il propose alors une exposition à Bangkok, tout en travaillant dans la publicité et en décorant des vêtements coréens.
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