Qui est André Saraiva ?
D’origine portugaise, André Saraiva est né à Uppsala, en Suède, où ses parents révolutionnaires, liés à Otelo Saraiva de Carvalho avaient fui le dictateur Salazar. Il découvre le graffiti dès l’âge de treize ans et commence à œuvrer sur les murs de Stockholm.
Adolescent à Paris, il bombe son prénom au marqueur rose, de la porte de Versailles à Barbès. Puis il invente « Mr A » et le tague avec fébrilité, « déguisé » en employé de la mairie de Paris au rythme de 50 tags par nuit pour un total de 300 000, selon lui[1].
Il fait partie de la scène graffiti parisienne début avec Invader et Zevs, et il dispose de Banksy film d’art de rue, Exit Through the Gift Shop. Son apparition a été abattu par Mr. Brainwash, le surnom de Paris-né, cinéaste et artiste de rue de Los Angeles Thierry Guetta.
Également célèbre pour ses « Love Graffitis », des prénoms entourés de petits cœurs, André n’a rien d’un sauvageon, ce qui lui vaut le mépris de certains du milieu graffiti, mais pas celui du milieu arty. Il a exposé ses toiles dans la rue Louise-Weiss et possède son espace propre au Palais de Tokyo, la « BlackBlock », boîte de production (concerts, défilés, performances) et boutique où une sélection de gadgets japonais, sacs de la styliste Olympia Le-Tan et des Mr. A déclinés sur divers objets et tee-shirts sont exposés dans des vitrines-frigos.
André est l’ancien rédacteur en chef de L’Officiel Hommes et Wow! Un magazine Vie nocturne, une publication Purple Magazine.
Il ouvre le club Le Baron en 2005, puis un an après le Paris-Paris suivi de l’Hôtel Amour et le restaurant La Fidélité à Paris, du Baron à Tokyo, à New York, Londres et le Beatrice Inn.
André en 2013 a lancé un projet artistique nommé rêve Concerts. En mettant en place des affiches partout dans le monde avec des files d’attente d’artistes de rêve à d’excellents sites, il a attiré l’attention du public. Avec le projet Le but de André était de jouer avec la fantaisie et la réalité. Il a organisé une exposition à la Galerie Steinsland Berliner dans sa Stockholm natif appelé “Retour à la Suède” avec l’illustration du rêve Concerts ainsi que d’autres prestigieuses galeries et lieux. Dans une interview avec l’artiste suédois Artan Mansouri il parle de recevoir des appels de Jay Z et Daft Punk sur la confusion si les concerts ont vraiment existé ou non.
En 2014, entre Juillet et Octobre, le musée MUDE à Lisbonne expose une installation de 200 morceau de l’œuvre d’André, qui a été accompagné par une publication illustrée avec des essais par Barbara Coutinho, Glenn O’Brien et Olivier Zham. Il participe cette même année à la renaissance du Club Castel (restaurant) en tant que Directeur Artistique.
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